Après un grand succès dans plusieurs villes du monde, Art of the Brick, déjà visitée par 10 millions de personnes à travers le monde arrive au Musée Mer Marine de Bordeaux (jusqu'au 29 juin 2025) !
Avec plus de 1 million de briques LEGO®, elle propose toute une série de sculptures (plus de 90), mais aussi des versions réimaginées de certains des chefs-d'œuvre artistiques les plus célèbres du monde, tels que le David de Michel-Ange, La Nuit étoilée de Van Gogh, Le Penseur de Rodin, La Jeune fille à la Perle de Vermeer, Le Cri de Munch, Le Baiser de Klimt et bien d'autres surprises !
Mais The Art of the Brick ne se limite pas à des reproductions d’œuvres célèbres !
L’exposition propose également des créations originales et étonnantes, qui repoussent les limites de l’imagination :
- Un dinosaure T-Rex de 6 mètres de long en LEGO®
- Des instruments de musique ultra-détaillés
- Une reproduction impressionnante de la rosace de la cathédrale de Chartres
- Une installation multimédia interactive, conçue avec le photographe Dean West.
Parmi les curiosités de cette exposition, vous pourrez également découvrir une toute nouvelle collection LEGO® : Organogenesis. Elle fusionne les sculptures de Nathan Sawaya aux photographies d'Andrei Duman.
Duman est un photographe basé à Los Angeles. Il est connu tant pour ses projets audacieux que pour sa technique et son expertise en matière de composition, de couleur, d'exécution.
Ancien avocat reconverti en artiste de renommée mondiale, le créateur de l'exposition, Nathan Sawaya est aujourd’hui considéré comme le Brick Artist n°1. En effet, il transforme ces petites briques colorées en véritables sculptures d’art, fusionnant créativité, design et culture pop.
C’est d’ailleurs son approche révolutionnaire qui a permis à The Art of the Brick de devenir l’une des expositions les plus visitées au monde ! Mais ce qui rend l’événement unique, c’est qu’il touche autant les passionnés d’art que les amateurs de LEGO®.
En 2023, Lego a déclaré 8,8 Milliards d’euros de chiffre d’affaires. Si l’on considère que le marché international du jouet a pesé 168 milliards d’euros en 2023, cela représentait environ 5,25 % de parts de marché.
Si des parents peuvent acheter des Lego à leurs enfants par nostalgie, certains adultes en font une consommation personnelle.
Ainsi, en 2021, les adultes étaient 20 % à s’offrir les petites briques en plastique. Pour accompagner cette demande, la marque propose désormais des boîtes à destination des publics 18+, avec la collection « Lego Architecture » proposant de reproduire des monuments comme le Colisée de Rome, Notre-Dame de Paris, « Icons » avec la tour Eiffel, le Titanic, la fusée Artémis, le Concorde, ou encore des objets vintage comme un poste de radio des années 50, une borne d’arcade Pac-Man...
S’il est possible de créer librement à partir de n’importe quel set de briques, la société danoise propose également la gamme « Lego Classic » pour appuyer la démarche. Ces packs mettent en avant des pièces variées et quelques illustrations de réalisations possibles en guise de sources d’inspiration.
Des magasins Lego proposent également des lieux pour se poser et utiliser librement des briques en vrac. Enfants et adultes peuvent ainsi laisser libre cours à leur imagination en créant leurs propres modèles.
Certains passionnés adhèrent à des associations, voire s’inscrivent à Lego Masters. Dans cette émission télévisée, il s’agit de créer des modèles inédits en binôme avec des directives et des thématiques, dans un temps donné : par exemple produire un engin volant qui fera la plus belle explosion colorée en s’écrasant au sol.
La créativité est un levier d’engagement puissant que l’on retrouve dans les activités de co-design en entreprise. L’idée étant d’inviter les collaborateurs à proposer des idées pour susciter de l’innovation ou encore solutionner des situations complexes (résolution de problèmes, développement stratégique…) en mettant en commun des approches et des expériences issues de profils différents : c’est le « Design Thinking ».
En parallèle, Lego cherche à valoriser ses fans au regard de sa créativité. En effet, l’absence de reconnaissance pourrait être source de frustration. C’est sans doute pourquoi l’entreprise danoise propose un programme appelé « Lego Idea ». Il s’agit pour la communauté de proposer des idées de modèles à la société danoise. Si des propositions recueillent 10 000 soutiens, alors elles sont étudiées pour potentiellement en faire une référence commercialisée.
La relaxation, la collection, la nostalgie, la spéculation et la créativité sont des leviers d’engagement sur lesquels Lego s’appuie. L’entreprise danoise joue habilement sur le plan marketing pour continuer à étendre ses parts de marché en ciblant notamment la famille et les adultes.
ARTICLE COMPLET dans THE CONVERSATION
Sur plus de 3 000 m², quinze installations monumentales retracent en cinq étapes l'histoire symbolique, scientifique et artistique de la lumière, en totale immersion dans un parcours dynamique et stimulant.
Solaires, vertigineuses, hypnotiques, les installations lumineuses d’une douzaine d’artistes et de collectifs inventifs se déploient à la Grande Halle de La Villette
Entre onirisme et illusionnisme, technologie et poésie, cette exposition unique et ludique, convoque la lumière dans tous ses états.
Dans cette expo, la lumière devient matière et révèle des oeuvres singulières.
Une invitation à explorer de nouvelles perceptions et à se laisser porter par la poésie qu’offre la lumière.
David Nahmad est bien plus qu’un collectionneur : il est un passeur de beauté.
Depuis les années 1960, il a constitué avec ses frères Ezra et Joe un ensemble d’œuvres unique, porté par une passion sincère et un respect profond pour les artistes qu’il admire.
Contrairement à bien des collectionneurs, souvent jaloux de leurs trésors, David Nahmad et sa famille ouvrent généreusement les portes de leur univers. Leurs chefs-d’œuvre, qui couvrent la période allant du milieu du XIXe siècle jusqu’à la création contemporaine, voyagent à travers le monde, et les institutions françaises ont souvent eu le privilège de les accueillir.
À travers une sélection rare, la collection Nahmad et le musée des impressionnismes Giverny vous invitent à une célébration de l’art, où chaque œuvre est une fenêtre ouverte sur l’histoire et l’émotion.
Du 28 mars au 29 juin 2025, le Musée des impressionnismes présente 57 œuvres acquises par David, Joseph et Ezra Nahmad, allant de Corot et Delacroix à Monet et Odilon Redon.
Du 4 février 2025 au 8 juin 2025, la BnF propose la première grande exposition consacrée à l’apocalypse.
L’apocalypse ? Un mot obscur, qui fait peur, un mot qui parle de la fin du monde. Il n’en finit pas de résonner depuis deux mille ans dans notre culture et nos sociétés occidentales quand survient une catastrophe majeure, et aujourd’hui encore, en fond de nos angoisses climatiques. Et pourtant… Ce mot signifie révélation, dévoilement. Dans sa source biblique, l’Apocalypse parle d’un voile se levant sur le royaume intemporel qui réunira les croyants dans la Jérusalem céleste. Un mot porteur d’espoir, fait pour déjouer nos peurs profondes ?
Du Moyen Âge à notre époque, l’exposition traverse cet imaginaire en montrant certains des plus prestigieux manuscrits de l’Apocalypse de Jean, des fragments rarement présentés de la célèbre tenture de tapisseries d’Angers, ou la fameuse suite de gravures de Dürer consacrées au texte, mais aussi de nombreux chefs-d’œuvre, tableaux, sculptures, photographies, installations, livres rares, extraits de films, venant des collections de la Bibliothèque comme des plus grandes collections françaises et européennes, publiques et privées (Centre Pompidou, musée d’Orsay, British Museum, Victoria and Albert Museum, etc.).
Il y a 150 ans, le 15 avril 1874, ouvre à Paris la première exposition impressionniste. Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Sisley ou encore Cézanne et Boudin, ont décidé de s'affranchir des règles en organisant leur propre exposition, en dehors des voies officielles : l’impressionnisme est né.
Pour célébrer cet anniversaire, le musée d’Orsay présente quelque 130 œuvres, et porte un regard neuf sur cette date-clé, considérée comme le coup d’envoi des avant-gardes.
Cette première exposition "impressionniste" est organisée par la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs du 15 avril au 15 mai 1874, au 35 boulevard des Capucines à Paris dans les studios d'un célèbre écrivain et photographe de l'époque, Nadar.
« Paris 1874 » fait le point sur les circonstances ayant mené ces 31 artistes - parmi lesquels sept seulement sont aujourd’hui universellement renommés – à se réunir pour exposer ensemble leurs œuvres.
Le climat de la période est celui d’un après-guerre, faisant suite à deux conflits : la Guerre franco-allemande de 1870, puis une violente guerre civile (la révolte des "communards").
Dans ce contexte de crise les artistes repensent leur art et explorent de nouvelles directions.
Un petit « clan des révoltés » peint des scènes de la vie moderne, ou des paysages aux tons clairs et à la touche enlevée, croqués en plein air. Comme le note un observateur, « ce qu’ils semblent rechercher avant tout, c’est l’impression ».
Au même moment se tenait, en effet, au Palais de l’industrie, le Salon officiel. On a souvent répété que l’avant-garde était chez Nadar, tandis que les peintres académiques étaient au Salon. Il n’en est rien : un tiers des premiers figuraient sur les cimaises officielles. Les futurs impressionnistes aspiraient en effet tous à exposer au Salon, incontournable lieu de rencontre de la critique et du public.
Manet par exemple, avide de reconnaissance officielle, a refusé de participer au salon "impressionniste" de 1874. Il ne participera à aucun des huit Salons "impressionnistes". Il meurt en 1883.
L’exposition posthume de 1884, est l’occasion, pour de nombreux artistes, de découvrir véritablement l’œuvre de Manet.
Comme le constate Pissarro, le rôle précurseur de Manet apparaît alors pleinement : « c’est une occasion de se rendre compte de l’ensemble de l’œuvre de ce grand artiste si bêtement méconnu ».
L'accueil de la critique fut pour le moins mitigé.
Dans le journal Charivari, Louis Leroy, pastelliste qui expose au Salon officiel, décrit ainsi sa visite avec un certain Joseph Vincent :
Que représente cette toile? Voyez au livret : Impression, soleil levant — Impression, j'en étais sûr. Je me disais aussi : puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l'impression là-dedans. [...] Cependant, qu'auraient dit Michallon, Bidauld, Boisselier et Bertin devant cette toile impressionnante ? » Le malheureux reniait ses dieux. [...] L'horrible l'attirait : la Blanchisseuse si mal blanchie de M. Degas, Une moderne Olympia de Cézanne.. enfin le vase déborda. Le cerveau classique du père Vincent était attaqué de trop de côtés à la fois.[...] Le père Vincent se mit à danser une danse du scalp devant le gardien ahuri : « Hugh! je suis l'impression qui marche, le couteau à palette vengeur : Le Boulevard des Capucines de Monet, La Maison du pendu et La Moderne Olympia de M. Cézanne. Hugh! Hugh! Hugh! » ...
Le terme 'impressionniste vient de cette critique.
Quatre principes clés sont appliqués par ces peintres :
- Les impressionnistes se distinguent par leur besoin de peindre directement en plein air, en plantant leur chevalet en pleine rue ou en pleine nature afin de saisir sur le vif un instant éphémère. Les reflets et le scintillement du soleil sur l’eau, le mouvement des nuages, les changements de couleur du ciel et la végétation frémissant au vent figurent parmi leurs motifs favoris.
- À l’opposé du style lisse et léché de la peinture académique, les impressionnistes peignent par touches rapides, avec des gestes enlevés, auparavant réservés aux esquisses et non aux œuvres finies — éléments peu détaillés voire à peine évoqués, impression de flou et d’agitation… Subjective, spontanée et vivante, cette manière de peindre délaisse la netteté du dessin et l’exhaustivité pour privilégier l’expression des sensations et sentiments du peintre, de son ressenti devant la scène représentée.
- Saisir les effets d’atmosphère
Soleil irradiant, lumière douce, pluie, brouillard, fumée… Chez les impressionnistes, le sujet principal est moins la chose représentée que la façon dont sa perception est modifiée par les effets de lumière et d’atmosphère, qui dépendent de la saison, du moment de la journée et des conditions météorologiques. Un même paysage peut donc donner lieu à une infinité de tableaux différents – d’où la pratique des séries, très prisée par Claude Monet.
- Privilégier la lumière
Finis le noir, les camaïeux de bruns et autres tons sombres de la peinture officielle ! Pour les peintres impressionnistes, la lumière, dont les fluctuations modifient notre perception de la chose observée, est au cœur de tout. En cherchant à inonder au maximum leurs toiles de lumière naturelle, ils développent une palette nouvelle, faite de couleurs claires, vives, fraîches…
Reconstitution en réalité virtuelle du salon de 1874
On dénombre 8 expositions "impressionnistes" entre 1874 et 1886.
Le succès se fit attendre pour ces peintres qui eurent néanmoins la chance de pouvoir compter sur le premier galériste professionnel : Paul Durand-Ruel, un marchand visionnaire.
N’hésitant pas à s’endetter pour les soutenir, ce bourgeois audacieux leur achète des tableaux dès 1872 et les expose dans ses galeries parisiennes, londonienne et bruxelloise, puis, dans les années 1880, aux États-Unis, où ils rencontrent enfin le succès.
La reconnaissance, puis la réussite commerciale se dessinèrent et s'affirmèrent tout au long des années 1890. Les étapes en sont bien connues : la conquête de nouveaux amateurs, en particulier outre- Atlantique, l'envol parallèle de la cote, enfin la consécration officielle par l'entrée dans les musées français et étrangers.
Les prix devaient s'envoler dès le début su XXème siècle : en 1912, Danseuses à la barre , donné par Degas à son ami l'industriel Henri Rouart, fut, à la vente après décès de celui-ci, acquis pour la somme énorme de 435 000 F par Durand- Ruel pour Havemeyer : premier record d'une longue série qui ne devait plus s'interrompre.
"Paris 2024 has begun and the French — the people who produce the world’s most delicious cheese, finest haute couture and countless other exquisite creations — have delivered what may be the most unique opening ceremony in the history of the Olympic Games. "
C'est le LA Times qui s'extasie et s'inquiète ; dans 4 ans il faudra faire mieux du côté d'Hollywood !
Ce pied de nez aux bien-pensants, qui par millions ont voulu défigurer l'image de la France il y a quelques semaines, était particulièrement réussi et m'a personnellement ébloui.
Oui en France on a un personnel politique d'une rare médiocrité, des électeurs inconséquents, des bouffons corrompus à la solde du roi euro (ou dollar), des illusionnistes du verbe, des paumés de toute sorte au service d'idéologies nauséabondes, des râleurs impénitents...
MAIS,
tous ceux là
ne peuvent (ne doivent) faire oublier
nos créateurs de génie
dans tous les domaines
nos artisans incomparables
dans tous les métiers d'art
Nos chercheurs, nos techniciens, nos ouvriers...
qui font de ce petit pays par la taille
Un grand pays qui avec sa diversité vaut bien
cette France de Charlemagne à Louis XVI sur laquelle nos pétainistes impénitents versent des larmes de crocodile.
Cette flamme qui est en fait « un nuage de brume et de faisceaux de lumière », qui repose dans un énorme chaudron, comprend 40 projecteurs LED et 200 buses de brumisation.
Elle est attachée à ce qui ressemble à une gigantesque montgolfière qui s'élève dans les airs chaque soir des Jeux...
...Mais qui sans doute est faite pour rester en place.
"Les Jeux olympiques, triomphe de l'ambition, sortent la France de sa morosité
Tous les secteurs de la société se sont mobilisés pour réaliser le rêve de la nation avec les Jeux. Le succès a montré que l'unité est possible, même si elle est souvent difficile à atteindre."
Ce n'est pas moi qui le dit mais le New York Times... qui ajoute :
" Les 16 jours de Jeux olympiques ont été marqués par une ambition française sans compromis, un miracle de planification et d'exécution minutieuse pour un coût d'environ 4,8 milliards de dollars . La France est arrivée aux Jeux ébranlée par deux tours d' élections législatives inattendues qui ont débouché sur une impasse politique . Elle en sortira sans avoir résolu ces problèmes, mais avec une nouvelle confiance en elle"
https://www.nytimes.com/2024/08/11/world/europe/olympics-paris-france-unity.html
N'en déplaise aux bolloréens de Cnews et C8, aux lepénistes, à la droite frileuse des "Républicains", qui annoncaient le désastre, il y a en France , à tous les niveaux et dans tous les domaines des compétences exceptionnelles qui ont permis ce succès.
Ceux qui se proclament patriotes, mais renoncent et se couchent à la première difficulté, qui affaiblissent la France en tentant de décourager les talents issus de tous les secteurs de notre société, de toutes les diversités...
... ce sont bien les héritiers de Pétain.