1) L'indice planète vivante (IPV), qui mesure les variations de la biodiversité à partir du suivi de 9 014 populations appartenant à 2 688 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons, montre une
diminution globale de 28 % de la biodiversité entre 1970 et 2008.
Cette moyenne résulte en fait d'une très forte disparité entre pays tempéré (+30%) et pays tropicaux
(-60%).
2) L'empreinte écologique, qui mesure la surface de terre et le volume d'eau nécessaires pour produire les ressources consommées par la
population chaque année et absorber le dioxyde de carbone
rejeté atteignait en 2008 18,2 milliards d'hectares globaux (hag, hectares de bioproductivité moyenne), soit 2,7 hag par personne, excède de 50 % la biocapacité de la planète.
Mais cette moyenne recèle aussi de très grosses disparités :
- l'empreinte carbone record est détenue par le Qatar (11,5 hag nécessaires par habitant), suivi du Koweït, des Emirats arabes unis, du Danemark et des
Etats-Unis, (entre 8 et 10 hag par habitant). La
France se classe à la 23e
position, avec 5 hag, soit le double de la moyenne mondiale (2,7).
- Le Bangladesh, l'Erythrée, Haïti, l'Afghanistan, possèdent l'empreinte la plus faible, avec environ 0,4 hag par habitant.
D'une façon générale, la pression sur les ressources naturelles des pays les plus
pauvres s'aggrave, qu'il s'agisse de produits alimentaires, biocarburants ou de matières premières... et de l'eau : plus de 20% de l'eau consommée sur la planète est utilisée pour
une production destinée à l'exportation.
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