Mise à mal par le saccage des terres, des airs, des océans et des rivières, la Terre se révolte et ses débordements sont douloureux.

Mayotte en est le dernier témoin.

D'autres vont suivre, principalement dans les pays du sud, chez les plus démunis : plus violents, plus destructeurs, plus meurtriers.

Qu'importe pour l'Occident : les agriculteurs veulent toujours plus d'engrais et plus d'eau ; les pétroliers applaudissent quand Trump les encourage : " Creuse baby, creuse"

La violence des hommes envers leurs semblables avait, nous semblait-il, atteint des sommets au siècle précédent.

Le XXIème siècle pourtant, pourrait faire mieux : son premier quart en tout cas a déjà un joli palmarès.

Désormais la vie d'une femme, d'un enfant, d'un vieillard, d'un malade, compte moins que la vie d'un soldat.

Netanyahou et Poutine veulent vaincre par la terreur. Leurs cibles préférées sont les écoles, les hôpitaux, les camps de réfugiés.

Voilà les nouveaux professionnels du génocide.

Pendant ce temps un Darmanin, un Retailleau chassent le petit gibier (basané si possible) et veulent barricader nos frontières.

A l'heure des missiles intercontinentaux, c'est en effet très efficace pour protéger notre pays et sa civilisation.

Dans la conclusion de Monsieur Verdoux, qui évoque l'affaire Landru, Chaplin s'adresse aux prédécesseurs de ces deux (très) petits messieurs.

Mais un Chaplin peut-il consoler de ces déferlements de la bêtise et de la férocité humaine ?