La forte mobilisation des électeurs de la gauche, qui arrive en tête de ce deuxième tour (et qui sauve l'ex-majorité de la débacle en respectant massivement les consignes de désistement), a permis de rétablir un cordon sanitaire autour du parti vichyste de Le Pen et Bardella.

Une nouvelle fois la gauche française a préservé la République.

C'était l'essentiel.

Certains, néanmoins semblent n'avoir rien compris à ce spectaculaire retournement. Les macronistes, notamment, qui se voient incontournables, alors qu'ils doivent près de la moitié de leurs sièges aux électeurs de gauche.

Mélenchon, qui dès 20h01 a réclamé le pouvoir avec arrogance, quand l'humilité et la main tendue s'imposaient.

Cette intervention déplacée n'a certes pas convaincu tous ceux qui à gauche souhaitent sa mise à l'écart.

Evidemment, avec moins de 200 députés, il sera impossible au NFP d'appliquer "tout son programme".

A E. Macron de gérer le bourbier dans lequel il nous a plongé !