· 

Chronique d'un désastre annoncé - IX - Transition écologique : il n'y a pas d'écologie à la française !

Transition écologique

Il n'y a pas d'écologie à la française !

Macron, Le Pen : après nous le déluge !

Le soulèvement de la Terre a commencé.

 

Pas dans les manifestations de rue !

 

Mais partout dans le monde, les catastrophes se multiplient !

 

Hier encore en Isère un hameau a été englouti.

Des pluies diluviennes ont modifié les paysages du Pas de Calais.

 

Les incendies ravagent l'Espagne, le Portugal, la Californie.

Les ouragans, les tornades, montrent en France le bout de leur nez.

L'air polaire a perdu le nord, El Niño fait bouillir les océans, le Gulf Stream (*) a des faiblesses...

Les records de température sont battus partout chaque année...

 

Et face à ces bouleversements Macron brasse du vent et temporise, le RN veut récupérer 15 milliards sur les crédits déja programmés.

 

L'Europe devient frileuse...

 

Ce que va coûter l'inaction des gouvernants de ces pays, ira bien au-delà des investissements nécessaires pour au moins amorcer cette révolution industrielle que déja la Chine, les Etats-Unis, certains pays nordiques ont largement entamés.

 

 (*) : COURANT MARIN CHAUD, LE GULF STREAM INFLUE FORTEMENT SUR LE CLIMAT EUROPÉEN EN ADOUCISSANT LES TEMPÉRATURES DE L'HIVER. SON RALENTISSEMENT, OU PIRE ENCORE SA DISPARITION, PROVOQUERAIT DES DÉSÉQUILIBRES CLIMATIQUES CONSIDERABLES EN EUROPE DE L’OUEST.

 

Voici ce que disent aujourd'hui les experts

 

Ces derniers mois, trois rapports consacrés au financement de la transition climatique ont rappelé l’urgence d’augmenter les budgets d’investissement climatiques en Europe. Un effort financier atteignable par les Etats européens. Et pourtant, ces derniers revoient leurs ambitions à la baisse.

Les chiffres pour tout comprendre dans une infographie.

 

 

 

 

S'agit-il là d'une transition écologique "punitive", comme le disent droite et extrême-droite ou au contraire d'une adaptation incontournable des économies pour éviter des catastrophes que tous les experts prévoient cataclysmiques en cas d'inaction ?

 

Un seul chiffre par exemple : il faudrait 400 milliards (en Europe) pour combler le déficit climatique. Or les seules subventions aux industries fossiles sont de 300 à 400 milliards !

 

La première révolution est là : contraindre les compagnies pétrolières à afficher leur bilan carbone et les coûts humains et économiques qu'elles vont provoquer. Cela rendrait d'autant plus facile la suppression de la manne qui les incite à poursuivre sur un chemin mortifère pour la planète et ses habitants.

 

Un état l'a fait : la Californie (40 millions d'habitants). Outre une plainte déposée à la mi-septembre contre cinq compagnies pétrolières pour tromperie, le gouvernement californien a promulgué une loi obligeant les grandes entreprises opérant sur son territoire à rendre publique leur empreinte carbone.

 

Qui en France a la volonté politique de s'engager sur cette voie ?