· 

Chronique d'un désastre annoncé - VIII - Le milliardaire Bolloré aux commandes de la fachosphère

Radio Bolloré ment, radio Bolloré est ...

Jean Michel Apathie sur X
Jean Michel Apathie sur X

"Pour comprendre la montée de l’extrême droite, qui pour la première fois pourrait devenir majoritaire à l’Assemblée nationale, il faut s’intéresser à la place donnée à cette idéologie dans l’espace public. Une figure française a notamment porté cette dernière par le biais de son empire médiatique : Vincent Bolloré."

The Conversation

 

L’historien des médias Alexis Lévrier revient dans un entretien, à lire dans cette revue, sur une ascension qui n’a pas vraiment de précédent en France.

 

"Il [Bolloré] s’inscrit assez clairement dans une droite d’inspiration maurassienne, acquise à un catholicisme traditionnel et à une vision de la France comme un pays menacé par la présence en son sein d’étrangers inassimilables.

 

Une partie des médias de Vincent Bolloré peuvent ainsi être considérés comme le trait d’union entre une extrême droite qui a triomphé entre la Belle Époque et la période collaborationniste, et le retour en force du discours xénophobe aujourd’hui.

 

Le vocabulaire qu’ils utilisent rappelle parfois lui-même l’histoire du journalisme d’extrême droite. Le 15 juin, les intervenants de l’émission L’Heure des pros ont par exemple évoqué le retour d’une « anti-France » qui menacerait le pays. La veille, dans son émission hebdomadaire, Philippe de Villiers avait invité les Français à ne plus écouter « le parti de l’étranger ».

 

Les héritiers de ceux qui ont vendu la France aux nazis osent ainsi qualifier ceux qui ont fourni le plus gros contingent de résistants suppliciés !

 

On sait bien où seraient aujourd'hui les Villiers, Hannouna, Praud, Bolloré, Ferrari et consorts si l'extrême-droite prenait le pouvoir : sur une "Radio Paris officielle" proche d'officines analogues à celles d'où s'échappaient les hurlements de ceux qui allaient mourir pour la France.

 

L'histoire est un éternel recommencement !

 

Les porte-voix de la fachosphère