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Chronique d'un désastre annoncé - IV - L'écologie selon Rousseau (Sandrine), Le Pen (Marine), Macron (Emmanuel)

Comment se faire hara-kiri et diviser régulièrement le score des écologistes par deux !

 

Il y a plusieurs recettes, on en a connu quelques unes de particulièrement savoureuses par le passé.

 

Celle de madame Rousseau vaut son pesant d'équivalents carbone !

 

1) Alors que le sujet est simple et les solutions compliquées : se tromper de sujet et se moquer des solutions,

 

2) Alors que Macron cherche à criminaliser les activistes en envoyant ses séides casser de l'écolo (l'ONU s'est même ému de la violence de la police française envers ces militants), parader au milieu des plus violents,

 

3) Alors que l'on attend une ligne claire axée sur la révolution écologique à proposer, se perdre dans les histoires conjugales de ces concurrents.

 

4) Alors que l'on attend toujours une parole audible et unitaire de ceux qui sont censés sauver la planète, se délecter dans des querelles subalternes, agresser en permanence proches ou adversaires, donner une image caricaturale du militantisme.

 

Avec une Rousseau aux manettes d'un parti écologique, les productivistes, les pollueurs, les défenseurs des énergies fossiles, les agriculteurs drogués aux pesticides, peuvent continuer tranquillement à pourrir notre environnement !

 

Certains diront, à juste titre que c'est pire ailleurs. Ils auront raison :

 

- les lepenistes avec leur "écologie de la joie de vivre" (sic !),

- les macronistes avec leur "écologie à la française" (resic !) qui n'ont rien à refuser aux pollueurs de tout poil (gros agriculteurs et leurs pesticides, pétroliers sans vergogne comme Total Energie...) qui parlent beaucoup pour ne pas agir...

... se moquent éperdument de la planète.

 

 

Il est clair que l'écologie n'a rien à attendre de la droite et encore moins de l'extrême-droite.

Mais si tous ceux qui sont conscients des dommages irreversibles que notre société inflige à notre environnement ne peuvent que voter à gauche, c'est surtout par leur action quotidienne et par la pression qu'ils exerceront sur le pouvoir et les partis qu'ils seront efficaces.