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Chronique d'un désastre annoncé - II - Gauche : le populisme est une maladie mortelle

 

Il vous arrivera d'être tenté par la démagogie. C'est une politique qui fait appel aux passions populaires et promet, pour triompher, tout ce que tout le monde souhaite, encore que le démagogue se sache incapable de réaliser ce qu'il annonce. De tels mensonges peuvent assurer des succès temporaires, mais sont suivis de pénibles réveils qui entraînent soit une réaction, soit, si le démagogue veut se maintenir malgré ses échecs, une dictature." André Maurois

 

 

Les leaders de la gauche, pour répondre à l'angoisse de leurs partisans, ont décidé de se présenter unis devant les électeurs.

 

Réflexe salutaire qui répond au désir profond de ceux qui croient encore aux valeurs humanistes et universalistes de Jaurès et de Blum.

 

Malheureusement, si cet accord peut permettre de "sauver les meubles" en terme de bilan comptable, il n'augure en rien un avenir radieux et le retour au pouvoir.

 

La gauche est en effet rongée par deux cancers :

- le voir venir et laisser faire, façon Hollande, qui a conduit à la débandade que l'on sait,

- le populisme communautariste autoritaire façon Mélenchon, qui conduit à une impasse et profite non à la gauche mais à l'extrême droite.

 

S'il est peu probable que les "hollandais" aient à nouveau le vent en poupe, il est urgent de s'attaquer au cas Mélenchon pour limiter les métastases et procéder à une amputation permettant de sauver un "grand corps malade".