Une candidate écologiste (*) à la future élection présidentielle fait campagne sur le thème de la radicalité.
La radicalité proclamée des politiciens m'a toujours inquiété, elle correspond rarement à des convictions profondes et très souvent à de l'opportunisme.
Certes, le laissez-faire des 20 dernières années, la duplicité d'Emmanuel Macron et de ses prédécesseurs dans le domaine de l'écologie, l'urgence et l'étendue des taches à accomplir, peuvent conduire certains écologistes à afficher leur radicalité... exprimée parfois de façon si sommaire qu'elle ne peut que conduire à une fuite massive des électeurs vers les partis les moins soucieux de la planète.
Depuis 20 ans, les dirigeants de ce pays se sont contentés de mesurettes sans aucun cohésion, de poudre aux yeux. Sous Macron, nous avons régressé, nous voici aujourd'hui très en retard par rapport à nos propres engagements de la COP 21 à Paris.
Aujourd'hui il y a urgence, il faut agir vite et fort !
Mais ce que l'on attend d'un candidat écologiste ce ne sont pas des anathèmes, c'est une feuille de route qui, tenant compte de l'état des lieux, présente des engagements précis et un calendrier de réalisation.
Nous avons besoin d'un candidat écologiste qui, sans effet de manches, planifie un parcours vertueux vers un monde nouveau, en présentant aux citoyens des propositions pour les 5 chapitres clés d'un programme écologique :
1 - La promotion des énergies renouvelables
2 - La mise en place d'une économie circulaire
3 - Le développement des transports propres
4 - Une politique volontariste pour une construction durable
5 - La reprise en main de la gestion de l'eau
J'ai montré que sur ces 5 points des chantiers considérables étaient en cours sur la planète... et que partout la France accumulait les retards.
VOIR
POUR UNE REVOLUTION INDUSTRIELLE - I
POUR UNE REVOLUTION INDUSTRIELLE - II
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Que les écolos nous épargnent donc les grands discours radicaux !
En fait, la seule radicalité qui fait recette en France est celle de l'extrême-droite, celle qui pourrit la vie politique de ce pays depuis Maurras, qui nous a donné Pétain et le déshonneur.
Cette radicalité là, s'est emparée avec succès du gilet jaune, du drapeau des antivax, et a contaminé une partie de la gauche.
Que les Français nous en préservent !
(*) Cette candidate se dit aussi féministe radicale. Une radicalité qui met en péril le combat pour l'égalité des sexes.
La haine du masculin, ouvertement affichée par ces femmes (voir le Génie lesbien d'Alice Coffin) affaiblie la cause qu'elles veulent défendre.
En fait, elle veulent remplacer une domination par une autre. Et malheureusement une femme ne vaut pas mieux qu'un homme... ni moins.